Édition du mardi 26 mars 2013
Trois quarts des Français favorables à la vidéosurveillance dans les centres-villes
Trois Français sur quatre se déclarent favorables au développement de la vidéosurveillance dans les centres-villes, dans les transports et dans les lieux publics, selon un sondage BVA consacré aux « Français et à la sécurité privée », publié hier par Le Figaro.
« Il y a encore une décennie, dès que l’on abordait cette épineuse question, la France était scindée en deux entre ceux qui prônaient plus de sécurité et leurs adversaires qui évoquaient le respect de la vie privée. Aujourd’hui, les chiffres indiquent qu’il n’y a plus débat dans l’opinion, où il est rare d‘arriver à un tel consensus. Même les sympathisants de gauche, dans leur majorité sont acquis à cette idée », analyse l’institut BVA dans les colonnes du Figaro.
Dresssant récement le bilan de son activité pour l’année 2012, la Commission nationale Informatique et Libertés (CNIL) a indiqué avoir réalisé, en 2012, 458 contrôles sur des dispositifs de vidéosurveillance ou sur le respect des obligations des professionnels en matière de protection des données. Un nombre de contrôle en hausse de 19 % par rapport à 2011. A la suite de ces contrôles, la CNIL a prononcé une « vingtaine de mises en demeure ».
Le sondage BVA publié hier révèle par ailleurs que 72 % des Français se déclarent opposés à ce que les agents de sécurité privée soient autorisés à porter une arme. 55 % des personnes interrrogées se déclarent en revanche favorables à ce que des vigiles mènent des missions de surveillance dans les établissements scolaires. Dans une proportion identique (53%), les Français se déclarent aussi favorables au déploiement de vigiles dans les gares, les centres commerciaux ou encore les rues pietonnes des centres-villes.
Ce sondage a été réalisé les 21 et 22 février derniers via Internet auprès d’un échantillon de 1 016 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
« Il y a encore une décennie, dès que l’on abordait cette épineuse question, la France était scindée en deux entre ceux qui prônaient plus de sécurité et leurs adversaires qui évoquaient le respect de la vie privée. Aujourd’hui, les chiffres indiquent qu’il n’y a plus débat dans l’opinion, où il est rare d‘arriver à un tel consensus. Même les sympathisants de gauche, dans leur majorité sont acquis à cette idée », analyse l’institut BVA dans les colonnes du Figaro.
Dresssant récement le bilan de son activité pour l’année 2012, la Commission nationale Informatique et Libertés (CNIL) a indiqué avoir réalisé, en 2012, 458 contrôles sur des dispositifs de vidéosurveillance ou sur le respect des obligations des professionnels en matière de protection des données. Un nombre de contrôle en hausse de 19 % par rapport à 2011. A la suite de ces contrôles, la CNIL a prononcé une « vingtaine de mises en demeure ».
Le sondage BVA publié hier révèle par ailleurs que 72 % des Français se déclarent opposés à ce que les agents de sécurité privée soient autorisés à porter une arme. 55 % des personnes interrrogées se déclarent en revanche favorables à ce que des vigiles mènent des missions de surveillance dans les établissements scolaires. Dans une proportion identique (53%), les Français se déclarent aussi favorables au déploiement de vigiles dans les gares, les centres commerciaux ou encore les rues pietonnes des centres-villes.
Ce sondage a été réalisé les 21 et 22 février derniers via Internet auprès d’un échantillon de 1 016 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
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